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Un joli portrait de cette femme qui passa de main en main et qui s'en sortit par sa capacité à apprendre les langues. Au travers d'elle, c'est un portrait de l'Amérique du nord et des dissensions entre les différents peuples autochtones du temps de la conquête espagnole... Une chute peut etre un peu hâtive, mais une lecture plaisante in fine
Dès les premières pages, on est plongé dans un récit mystérieux et intriguant. Le personnage central, Walter, est énigmatique et attire immédiatement l'attention du lecteur. Sa personnalité charismatique et complexe nous incite à vouloir en savoir plus sur son rôle dans cette étrange histoire.
Le concept de réunir un groupe d'amis dans une maison au bord d'un lac, loin du reste du monde, est à la fois séduisant et inquiétant. Le scénario joue habilement avec les émotions du lecteur en créant une atmosphère à la fois conviviale et angoissante. On est constamment sur le qui-vive, se demandant quel secret cachent ces murs et ce qui se cache derrière le comportement étrange de Walter.
il atterrit dans la fausse aux lions !
Banshee est une série télévisée qui m'a envoûté dès le premier épisode. Son mélange parfait d'action palpitante, de personnages complexes et d'intrigues captivantes en font un véritable bijou. Chaque minute passée devant l'écran est une montagne russe d'émotions et d'adrénaline. Impossible de résister à son charme sombre et à son ambiance envoûtante. Banshee est une pépite à découvrir absolument pour les amateurs de séries intenses et immersives.
Ce film ne m'a pas laissé indifférente. Perdue entre le "bon moment passé" et le "qu'est-ce que je fais ici ?"
L'histoire est en toute somme la déchéance d'un homme, mais joliment filmé. Les décors et prises de vue nous laissent bouche bée avec un rythme à vous couper le souffle. Mais petit hic la vie de Christian (le personnage principal) peut nous laisser indifférents, car il n'est pas vraiment à plaindre au vu des décisions qu'il prend.
Je ne pense ne pas trop m'aventurer sur une pente glissante que dire que le réalisateur (Ruben Östlund) a volonté à détruire son personnage principal et qu'il y prend un certain plaisir.
Conclusion : si vous aimez voir des gens tout perdre dans la vie, tomber de leur piédestal ou juste prendre les pires décisions de leur vie, vous êtes au bon endroit !
Personnellement l'autodestruction de la petite bourgeoisie, c'est amusant, mais un peu ennuyeux.
Un film qui divise donc n'hésitez pas à me contredire !
Dans l'espoir de coloniser Mars, la NASA envoie toute sortes d'espèces animales pour étudier les conditions de vie sur la planète rouge. Soucis rien ne semble survivre... Pas de soucis, on booste l'ADN des espèces et là les cafards sortent du lot même un peu trop !
Des humains sont enfin envoyés sur Mars mais petit souci l'équipe entière disparaît. La NASA prends alors conscience que les petits cafards sont devenus des cafards d'1m80 bodybuildés... Impossible me diriez-vous ! Je vous rassure pour nos héros aussi, c'est compliqué !
Great teacher Onizuka débarque pour parfaire ton éducation ! Manga classique des années 90, ce dernier mêle humour et leçon de vie. Eikichi Onizuka nous pousse alors à toujours donner le meilleur de nous même et que les obstacles de la vie ne sont pas forcément mauvais.
Croyez en l'expérience de cet ancien bōsōzoku car malgré son air abruti... non rien c'est un vrai idiot !
Dans un port qui déborde de noirceur, d'humidité et de misère, Marcelle a deux enfants, Sébastien, le vaillant et Minot, le délicat, l'étrange, l'inadapté. Dans ce conte au verbe sophistiqué, Maéva Christelle Dubois écrit la folie manichéenne. Dans ce que l'on pourrait imaginer être un port breton du XIXème siècle, il n'y a guère de place pour l'espoir. A découvrir.
De ce sujet profondément universel, Annie Ernaux fait un livre délicat et nuancé. Femme, née d'une mère, tel est le lot de la moitié de l'humanité, ou presque. Annie Ernaux peint, au soir de la mort de sa mère ce rapport complexe d'une mère à sa fille, pétri tour à tour d'admiration, d'adoration, de détestation, de rébellion, de générosité, d'émancipation, d'aliénation, d'appartenance. Ce fil, en somme, dont on réalise, quand il se rompt qu'il est ce qui a tissé notre coeur... Evidemment, il est aussi, comme toujours, question de classe sociale, comme le fil conducteur de toute l'oeuvre d'Annie Ernaux. "J'essaie de ne pas considérer la violence, les débordements de tendresse, les reproches de ma mère comme seulement des traits personnels de caractère, mais de les situer aussi dans son histoire et sa condition sociale. Cette façon d'écrire, qui me semble aller dans le sens de la vérité, m'aide à sortir de la solitude et de l'obscurité du souvenir individuel, par la découverte d'une signification plus générale. Mais je pense que quelque chose en moi résiste, voudrait conserver de ma mère des images purement affectives, chaleur ou larmes, sans leur donner de sens."
Thriller politique et roman d’espionnage par endroit, essai sur
les désenchantements de notre société tant en termes de politique, que de culture (comme toujours chez Houellebecq), roman d'amour autour de la possibilité de retomber amoureux de sa moitié, saga familiale en plein cœur du Beaujolais et d'un petit morceau de Bretagne avec une réflexion sur le vieillissement... l’ambition de Houellebecq est, comme toujours, totale.
730 pages qui oscillent étrangement entre une immense tendresse et le constat terrible d'amères désillusions.
Deux jumeaux, fils et fille de croquemorts vivent sous les moqueries de tous, avec des parents débordés de travail qui le délaissent et les punissent sans cesse. Céline et Colin découvrent en flânant dans le cimetière qui leur sert d'aire de jeux un signe sur les tombes.... Froussards s'abstenir, mais cette BD est bigrement bien ficelée et franchement atypique !
Lara est une jeune femme qui se transforme sous nos yeux. Née garçon, elle travaille intensément à devenir une danseuse classique. Et l'on connaît l'exigence des ballerines. Elle malmène son corps pour la danse et souffre pour sa transformation. Ce film tout en pudeur lève le voile sur ces personnes nées dans le mauvais corps. La relation père fille est d'une beauté toute pure, émouvante sans être larmoyante. Et Victor Polster est tout simplement bouleversant. Caméra d'or et prix d'interprétation à Cannes, un départ fulgurant pour le tout jeune réalisateur Lukas Dhont.
Ce tout petit roman, presque un haïku déformé, m'a été transmis par une lectrice qui se reconnaitra. Il a le rythme des "Belles endormies", qu'il cite, succinct et délicat. Alors que le cliché guette dangereusement, Amanda Sthers parvient à en éviter la lourdeur. Une lecture légère au joli sens du terme.
En 450 pages érudites la mort d'un part de notre humanité par la naissance de la bombe atomique nous est contée. Science sans conscience ? Espionnage industriel et scientifique en temps de guerre, lutte des ressources, course à la connaissance sur la fission, l'uranium et le plutonium, tension entre militaires et scientifiques : tout est dit dans cette bd documentaire fouillée et redoutable d'efficacité.
Une bande-dessinée au format mixte, poétique, triste et émouvant sur l'exil des mineurs isolés. Une grande mélancolie baigne ces pages aux coloris bordeau et noir, et une sorte d'immense vague de douceur nime l'ensemble. Amel / Nina n'a pas le choix. Elle fuit la guerre, l'exil. Elle a perdu ses parents, ses repères. Elle rencontre Bassam, un déserteur. Il a été de ceux qu'elle a haï.Et lui aussi ne se pardonne pas les armes. Mais entre eux il ya un lien, des portées, et un oud. Nadia Nakhlé propose en image un témoignage dur mais pas dénué d'espoir.
Une BD reportage du ton de Gaza de Joe Sacco. Une BD pour ouvrir les yeux sur l'horreur des bombardements américains sur les civils Irakiens. Il n'y a pas de guerre propre, nous le savons. En voici l'indéniable preuve. Récit révoltant, insoutenable, indispensable.
Eté 2001. Deux filles, la blonde Francesca et Anna, la brune, treize ans, sont amies depuis leur enfance, ayant grandi ensemble à Piombino, cité dortoir. Elles sont belles, aguichent les hommes et développent leur sex-appeal. Tout va basculer : leur amitié, leurs amours, leur famille.
Et par-dessus, l’aciérie, cet ogre qui dévore, les chats qui pullulent et l’île d’Elbe, rêve inaccessible…
Dès la première page, on sent poindre le ou les drames, et on dévore ce roman d’une traite, même si la fin ne correspond pas au style brut de la romancière.
Rien ne sera plus désormais comme avant. Elles ont grandi. Mais l’amitié est-elle indestructible ?
Ce roman me fait penser à « L’Amie prodigieuse » d’Elena Ferrante
Note : 14/20
Comme dans "le dormeur éveillé", Gaëlle Nohant emmène avec talent le lecteur dans un lieu et une époque. On y plonge avec plaisir en suivant une héroïne attachante malgré certains de ses choix et avec une belle histoire. Savoir que le fond historique est documenté rend la lecture encore plus passionnante!
Dur, sauvage, entier, essentiel. Ce roman, récit complexe et sans concession d'un inceste raconte une aliénation abjecte et une naissance à soi. Portrait féministe, thriller, roman social (avec ce père écolo-survivaliste dans une nature profondément fascinante) My absolute darling ne vous laissera pas sortir indemne de cette lecture.
Rostram, passeur à Kok Tepa, cité peuplée de castes, envoie les exilés vers l'Autre rive. Mais à son tour, il doit fuir clandestinement pour sauver sa fille Türaberg. Ce récit au décor imaginaire s'inscrit rapidement dans une réalité que nous ne connaissons que trop : la cruauté des exils. Ce roman aux allures de nouvelle, pêche peut être par cette oscillation entre deux genres qui ne le rend pas tout à fait entier. Il n'empêche qu'il se lit d'une traite, comme une sourde douleur... et met d'élégants mots sur la violence de l'exil.
Ce classique où un pompier pyromane de livres (qui prennent feu à 451°F) s'éveille à la conscience n'a pas pris une ride.
Ray Bradbury fustige une société dont la violence latente gronde, où chacun se fait endormir par des écrans et des media omniprésents (visionnaire, Fahrenheit parait en 1953 !), où la liberté d'expression et de pensée, ou pire, la poésie sont dénoncés comme les pires dangers. Ce classique de la SF porte en lui une profonde poésie, une nécessaire révolte.
Dans la veine de "j'irai cracher sur vos tombes" ce polar noir signé Vian pour ses 4 premiers chapitres (et inachevé) a été complété par les magiciens de l'Oulipo. Le résultat est délicieux, on y entend du swing, du jazz, on y sent la poudre du canon et pour les amoureux de Vian, il y a du régal à toutes les lignes. En effet, on y échappe pas...
Autant le dire, c'est une entreprise folle que d'écrire cette BD. Peut-être aussi de la lire. Le graphisme, clairement inspiré des eaux fortes de l'époque porte un récit choral sur cette révolte sourde puis générale. Un premier opus dense qui se déguste !
Timothé Le Boucher ne nous laisse pas indifférents... Ici, les apparences sont plus que jamais trompeuses. Une enfant retrouvée les mains ensanglantées et armée d'un couteau qui a fraichement servi serait-elle si évidemment la coupable de cet horrible assassinat qui a décimé toute sa famille ? Je n'en dis pas plus, mais par ailleurs, je vous recommande "Ces jours qui disparaissent".
Nicolas Vanier sait raconter des histoires. Ses descriptions sont toujours aussi bien écrites. Cette fois, il nous dépeint une relation père ado difficile. Y aurait-il du vécu ?
Je n'ai eu qu'une envie pendant ces pages, ré-écouter de la musique qui m'était indispensable, revoir les films qui me sont cultes, relire les passages de livres qui m'ont tant émue... Roman d'une gueule cassée du début du XXIème où finalement il n'est question que de beautés, de hauteur d'âme, de courage. Un récit tout en pudeur.
Ce serait celui-ci. D'abord parce que c'est la rencontre avec le Capitaine Haddock. Mais aussi parce qu'il est question de nomadisme, de contrebande. Bref, une grande aventure entre les dunes et à dos de dromadaire.
Traiter du célibat, de l'amour qui se trompe ce n'est pas chose facile et plus ardu encore en roman graphique. Pourtant ce récit tout en poésie et pudeur est à ne pas rater.
Un bel univers graphique au service d'une narratrice espiègle. Un album qui a du tempérament.
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